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Les journaux anticipent sur la reprise du procès Khalifa Sall

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Les quotidiens parvenus lundi à l’APS repartent de plus belle sur l’affaire Khalifa Sall, avec la reprise du procès de l’édile de Dakar, sujet qui contribue à mettre en exergue la politique à travers les colonnes des journaux. "La Caisse d’avance n’est pas un fonds politique", affiche à sa Une Le Soleil, sous la forme d’une précision, se fondant sur un décret datant du 14 août 2003 et censé mettre fin à une polémique liée au procès du maire de Dakar Khalifa Sall.

Les avocats de l’édile, poursuivi pour malversations présumées portant sur 1,8 milliard de francs CFA, font valoir que les sommes incriminées relèvent de fonds politiques, dans le cadre de la gestion de la "Caisse d’avance" de la mairie de Dakar. La signature de ce décret, sous l’ère Abdoulaye Wade, "soumet la caisse à la vérification de tous les corps de contrôle de l’Etat comme le stipule" son article 13 "qui impose également aux régisseurs de procédures des pièces justificatives.

Ce qui devrait clore le débat", estime Le Soleil. "Le décret qui atomise la défense de Khalifa Sall", souligne également Libération, selon lequel le maire de Dakar "évoque des fonds politiques qui échappent à tout contrôle, mais le décret 2003-657 du 14 août 2003 relatif aux régies et recettes et aux régimes d’avance de l’Etat affaiblit sérieusement sa défense".

Il "permet même de comprendre l’usage du faux présumé pour couvrir les décaissements", ajoute Libération, affirmant que deux faits "sont constants dans l’affaire Khalifa Sall : il y a eu de l’utilisation de fausses factures de riz et de mil portant entêtes du GIE Tabaar pour tenter de justifier des sommes remises au maire, mensuellement". Au regard de cette situation, personne "n’osera plus dilapider les ressources d’une régie d’avance", le procès Khalifa Sall devant jouer un rôle dissuasif, laisse entendre le porte-parole du gouvernement Seydou Guèye, dans un entretien accordé au quotidien L’Observateur.

S’agissant du déroulement de ce procès prévu pour reprendre lundi et dont l’audience préliminaire, date du 13 décembre dernier, a été suivie de plusieurs reports, Walfquotidien note que l’ancien Premier ministre Idrissa Seck ne sera pas cité à titre de témoin. "Finis les témoignages au procès Khalifa Sall, place ce lundi à la suite de l’interrogatoire des prévenus, avant les plaidoiries", écrit le journal, avant d’ajouter :

"Témoin dont la déposition était très attendue, Idrissa Seck ne sera pas de la partie, parce que le Tribunal n’a pas respecté le calendrier réaménagé à cause de la longueur de l’interrogatoire des prévenus". Le quotidien Vox Populi, tout à sa ligne, rend compte de faits insolites liés à cette affaire, à savoir des "cas de transe et malaise qui secouent le procès" de l’édile de la capitale sénégalaise.

"Des partisans de Khalifa tombent en transe, des avocats victimes de malaise", écrit le journal, précisant que Mes Doudou Ndoye, Yérim Thiam et Ciré Clédor Ly "parmi les victimes du phénomène". Pour le reste, la pure actualité politique prédomine, avec notamment l’annonce de la suspension de responsables et militants de la Ligue démocratique (LD), dont l’ancien ministre Mamadou Ndoye, ex-secrétaire général de cette formation de la gauche sénégalaise.

"Le Bureau politique de la Ligue démocratique (LD), réuni samedi dernier en session extraordinaire, a suspendu 19 camarades parmi lesquels Mamadou Ndoye et Cheikh Guèye", écrit le quotidien Enquête. "La LD, la déchirure", affiche ce journal. Le Quotidien confirme que "Mamadou Diop et 18 autres de la LD-Debout (ont été) suspendus" par le bureau politique de la LD. "C’est la section APR de la LD qui nous a suspendus", réagit Souleymane Cissé, coordonnateur de la LD-Debout, à la Une du quotidien L’As.

Dans le même temps, L’As annonce que d’anciens rewmistes, du nom du parti Rewmi de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, rejoignent le camp présidentiel, alors même que de l’avis de Walfquotidien, "un boulevard" semble s’ouvrir pour l’ancien maire de Thiès, avec la mise hors jeu, selon le journal, de Karim Wade et Khalifa Sall.

"L’absence probable de Khalifa Sall et Karim Wade de la prochaine présidentielle fait jubiler dans les travées du pouvoir. Seulement, écrit le journal, la nature ayant horreur du vide, le boulevard pourrait bien profiter à un Ovni nommé Idy", diminutif de l’ancien Premier ministre et président du parti Remwi. BK/PON



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